PAIRE DE CONSOLES DE FORME DEMI-LUNE EN BOIS SCULPTE DORE ET LAQUE BEIGE. LA CEINTURE EST AJOUREE, ELLE PRESENTE SUR LES DES DES TOURNESOLS, ENCADREMENT AJOURE DE DESSINS GEOMETRIQUE AVEC PERLES, EN SONCENTRE UN NOEUD D’OU S’ECHAPPE UNE GERBE DE FLEURS, SUR LE DESSUS UNE GUIRLANDE DE FLEURS.
PIEDS FUSELES A CANNELURES A ASPERGES CINTRES D’UNE MAGNIFIQUE ENTRETOISE. L’ENTRETOISE EST SCULPTEE DE PERLES ET D’ENROULEMENTS, AU CENTRE CASSOLETTE NEOCLASSIQUE AU TOURNESOL.
TRAVAIL PIEMONTAIS DU XVIIIème siècle, ATTRIBUE A GIUSEPPE MARIA BONZANIGO.
DESSUS DE MARBRE BRECHE D’ALEP.
H: 84 cm L: 101 cm P: 43 cm.

il a été fortement influencé par le mobilier et l’architecture de style néoclassique italien.
Les premiers succès de Bonzanigo lui permettent de s’installer à Turin où, en 1773, il commence à travailler pour la famille royale de Savoie. Il est connu pour avoir fourni des panneaux décoratifs et du mobilier similaires à notre paire de consoles – ainsi que des chaises, des fauteuils, des bancs, des canapés, des écrans, des prie-Dieu, des lits et des miroirs pour les résidences royales de Moncalieri, Rivoli, Venaria, Govone mais surtout de Stupinigi. C’est au pavillon de chasse à Stupinigi qu’il a sans doute produit la plus belle expression de son style en décorant les appartements officiels.
Par deux points essentiels nos consoles représentent l’apogée de la sculpture italienne sur bois de Giuseppe Maria Bonzanigo:
Premièrement par le registre de la sculpture extrêmement délicate et de pure style épuré néoclassique italienne.
Deuxièmement par la coloration en dorure et laque. Bonzanigo avait l’habitude de travailler avec le doreur Ponticelli et le peintre Michel Rapous.
Giuseppe Maria Bonzanigo (1745-1820). Officiel sculpteur sur bois à la Couronne de 1787.
D’origine piémontaise, il s’installe à Turin en 1773, où il a travaillé comme sculpteur, sculpteur et ébéniste et où il a obtenu le patronage de la famille royale. L’année suivante, il fut élu à la Compagnia di San Luca. Il a travaillé pour la Cour Savoie pour les vingt prochaines années, jusqu’à l’invasion française en 1796. En 1787, il a été nommé fonctionnaire sculpteur sur bois à la Couronne.
Dans les comptes de la famille royale, il est enregistré comme ayant fourni de nombreux tabourets, chaises, fauteuils, bancs, canapés, paravents, des lits, des consoles et des miroirs ainsi que de nombreux panneaux décoratifs et commodes pour le Palais Royal de Turin et pour des résidences royales à Moncalieri, Rivoli, Stupinigi et Venaria. Sa réputation a grandi, due en grande partie à l’extraordinaire qualité de ses sculptures en bois clair et d’ivoire, le soi-disant «microscuIture» qui ont été très prisés.
Bien que son travail reflète clairement l’influence du style et du design français, il ne semble pas y avoir de preuve documentaire qu’il a visité Paris. Cependant, il a exposé à l’Exposition 1808 de Paris. En 1815, avec la chute de Napoléon et le retour de la famille de Savoie, il a été rétabli en tant que sculpteur royal. Sa réputation justement méritée était telle qu’à sa mort en 1820, la Gazetta Piemontese a écrit «la Bell’Arte dell’intaglio annonce aItissimo grado di perfezione con quarant’anni di assidue cure … »
Détails de la sculpture extrêmement délicate et de pure style épuré néoclassique
italienne.




Avant et après nettoyage.



