CHIENS DE FO

  SCULPTURE

DEUX CHIENS DE FO JOUANT SUR UNE BASE AJOUREE

BRONZE DORE

DYNASTIE QING ( 1644-1911 ), FIN XVIIIEME DEBUT XIXEME CHINE

HAUTEUR: 24CM – LARGEUR: 28 CM – PROFONDEUR: 10 CM

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Cette fascination pour la Chine se nourrit dans le lointain, des récits de voyage merveilleux de Marco Polo, mais elle s’équilibre sous le règne de Louis XIV avec les découvertes mutuelles des deux pays, qui vont parcourir tout l’Ancien Régime. Louis XIV inaugure, avant la lettre, par le truchement des pères jésuites, cette diplomatie culturelle qui mêle interêts politiques ou économiques et échanges culturels ou scientifiques.

L’exxotisme alimente une curiosité qui va à la fois développer une vraie connaissance de la Chine à la cour de France, mais aussi irriguer une relation diplomatique singulière que nos voisins européens jalouseront. Sous le règne de Louis XV et encore sous celui de Louis XVI, les correspondances avec la Chine s’intensifient. Peu à peu, le commerce de « la chine » s’amplifie. Les ambassadeurs du Siam avaient ouvert Louis XIV de présents qui façonnèrent le goût royal pour de nouvelles couleurs des matières et des formes inconnues. De plus l’engouement de ses successeurs pour les objets d’art chinois influence la création française: on transforme, on les adapte, on les embellit, on s’en inspire. Protecteurs des arts, les souverains défendent, dans les appartements d’apparat, le génie français, mais quand ils laissent libre cours à leur inclination personnelle dans l’intimité de leurs appartements privés, les décors à la chinoise sont partout.

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