FLAMBEAUX MEISSONNIER A L’ENFANT

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PAIRE DE FLAMBEAUX

PARIS VERS 1730,

D’APRES UN MODELE DE JUSTE AURELE MEISSONNIER ( 1675 – 1750 )

BRONZE CISELE ET DORE

H: 23 cm – L: 14 cm

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L’esthétique de nos flambeaux appartient à un mouvement qui dès les débuts du rocaille s’orienta vers plus de représentation humaine. En effet, ce style, issu de l’assouplissement des lignes du style Louis XIV, faisait largement appel aux ornements naturalistes, tels que végétaux, concrétions marines et rochers. Certains, comme Nicolas Pineau, ajoutèrent quelques chimères ou dragons ( voir  » La chimère, symbole de somptuosité », in Connaissance des Arts, janvier 1961 ). Mais généralement , la structure l’emportait sur l’ornement qui n’était le plus souvent qu’une abstraction naturelle au service des lignes de force de l’objet. Meissonnier excella en ce domaine et créa nos modèles de flambeaux tourmentés dont le tracé était dirigé par une façon de nature rendue abstraite.

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Nos flambeaux possèdent une terrasse caractéristique de ce jeu de coquilles, des feuilles d’eau mêlées et courbées, confinées à l’abstraction par la configuration tourbillonnante de la composition et la disparition de l’individualité de chaque élément constitutif.

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Littérature:

-Anatole Demidoff, Prince of San Donato ( 1812 – 1870 ), page 67.

-Catalogue de vente de la collection Lehmann, avec des flambeaux similaires achetés par Arnold Seligmann, frère et assistant du célèbre marchand d’art Jacques Seligmann.

Meissonnier et le bronze doré au début du XVIIIe siècle en France:
Il y eut une grande renaissance de l’usage du bronze doré sous le règne de Louis XIV. Cela est probablement dû à l’installation d’une fonderie pour Domenico Cucci à la Manufacture des Gobelins. Cela a ouvert la porte à Pierre Gole, Philippe Caffiéri et André-Charles Boulle pour développer et développer leur utilisation du bronze doré. D’abord trouvés sur des meubles et autour des miroirs, les artistes embellirent encore leurs lustres, chenets, instruments scientifiques, accessoires de toilette et voitures avec le bronze doré. Après une période assez instable de fonte de l’or et de l’argent et un décret interdisant temporairement la production d’argent, d’argent et d’orfèvres cherchaient d’autres matériaux moins précieux. Le bronze doré se prêtait merveilleusement à leurs besoins, d’autant que le résultat final après la dorure et la chasse est pratiquement identique en apparence aux objets en or et en argent. Il n’est donc pas rare de trouver des pièces qui ont été conçues pour être exécutées en argent en bronze doré. Peu est enregistré sur la production de bronze doré de Meissonier, mais plusieurs exemples ont survécu qui ont été exécutés dans les deux matériaux.

Au début des années 1730, Meissonnier était conscient de l’influence et de la volonté de ses créations. On pense donc qu’il aurait vendu quelques-uns de ses dessins et croquis pour être exécuté par d’autres ouvriers métallurgistes. Cependant, sa propre production se distingue vraiment des objets contemporains fabriqués par d’autres ateliers. On ne sait pas où Meissonnier a exécuté ses bronzes dorés.

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