REGULATEUR DE PARQUET LOUIS XV B.LIEUTAUD ET F.BERTHOUD.

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REGULATEUR DE PARQUET

PARIS, EPOQUE LOUIS XV

BOIS DE VIOLETTE, BRONZE CISELE, DORE ET CERTAINS AU »C »COURONNE.

ESTAMPILLE B.LIEUTAUD POUR LA CAISSE – MOUVEMENT SIGNE DE F.BERTHOUD – CADRAN PLUS TARDIF.

H: 220 cm – L: 61 cm – P: 30 cm 

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Riche ornementation de bronze ciselé et doré, certains au « C »couronné.

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HISTOIRE:

L’apparition des horloges dans les châteaux et plus généralement chez les particuliers, date du milieu du 17e siècle et est liée à l’apparition de nouvelles technologies . Au 18e siècle arrivent les meilleurs horlogers de France et, sous le règne de Louis XIV, il est de bon ton, quand on a les moyens de posséder une horloge ou une pendule. Le raffinement de son décor et sa précision indiquent la richesse de son propriétaire.

Les premières horloges mécaniques datent du début du 14e siècle en Europe. Elles étaient destinées à donner l’heure aux gens d’église et il s’agissait essentiellement d’horloges d’édifices qui avaient un volume de plusieurs mètres cubes. Elles étaient installées principalement dans les monastères et les beffrois des villes. Elles comportaient une seule aiguille, marchaient seulement six heures par la descente d’un poids moteur et étaient d’un fonctionnement et d’une exactitude plutôt capricieux (un décalage d’une heure par jour n’était pas rare).

C’est en 1657 que l’horlogerie évoluera significativement lorsqu’un hollandais, Christian Huyens réalisa la première application pratique de la découverte de Galilée (fin du 16e siècle) concernant les lois du pendule (isochronisme des oscillations pendulaires). L’ancien mouvement (appelé foliot) des horloges n’avait pas de période propre et la fréquence d’oscillation était trop soumise aux frottements, alors que le pendule a une période indépendante. Le balancier était né et le mécanisme, doté d’un nouveau système « d’échappement à ancre », permettait, dans la seconde moitié du 18e siècle, de fabriquer des régulateurs dont la précision atteignait la seconde par jour.

LE REGULATEUR:

Le terme régulateur (ou garde temps) était utilisé pour désigner une horloge de référence, pour régler ou mettre à l’heure d’autres horloges ou pendules. Il était en effet difficile à l’époque de régler une pendule à l’aide d’un cadran solaire. À part l’horloge de marine, dont le prix était bien plus élevé, il était ce que l’on savait faire de plus précis. Les régulateurs se trouvaient chez les horlogers et dans les grandes maisons aristocratiques ou bourgeoises et, dans ce dernier cas, elles étaient richement décorées et habillées par des ébénistes.

Balthazar Lieutaud (Mort le 10 mai 1780) – Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 20 mars 1749. Il se distingua dans la fabrication des meubles de grand luxe, et se fit une spécialité des boîtes de pendules.

Estampille de Balthazar Lieutaud

Issu d’une grande lignée d’ébénistes, Balthazar Lieutaud obtint sa maîtrise en 1749. Il s’établit rue de la Pelleterie puis rue d’Enfer. Fournisseur de la Cour, il fabriqua des meubles de grand luxe mais se spécialisa dans les coffres d’horloge, sans doute influencé par son cousin horloger qui portait le même nom et le même prénom que lui. On retrouve son estampille sur un grand nombre de régulateurs de trés haute qualité ornés de bronzes somptueux ciselés par les plus grands bronziers du moment comme Caffieri, Edme Roye ou Charles Grimpelle. Ses gaines d’horloge sont d’une remarquable élégance et d’une grande finesse d’exécution. Si ses premières oeuvres sont de style Louis XV, il adopta trés vite les lignes droites et les motifs inspirés de l’antiquité de la période suivante. Trés souvent il reproduisit les mêmes modèles avec de légères variantes. Le Château de Versailles renferme un somptueux régulateur en bois d’ébène, fait de plusieurs corps rectangulaires, ornés de bronzes à l’antique avec des bas reliefs symbolisant les différentes saisons. En nombre bien plus restreint, mais toujours aussi luxueux, on peut citer des commodes, secrétaires, encoignures…..de style Louis XV et Louis XVI. A sa mort, sa veuve conserva quelques temps son atelier qu’elle abandonnera définitivement en 1784.

musées:

  • Régulateur Louis XV de forme très mouvementée, en marqueterie de fleurs de bronzes rocailles – Musée des Arts et Métiers – Paris
  • Régulateur Louis XVI en ébène orné d’un important décor de bronze – Château de Versailles
  • Régulateur Louis XVI marqueté de quatre-feuilles dans des quadrillages, couronné par une figure du Temps en bronze – Victoria and Albert Museum – Londres
  • Régulateur avec baromètre Louis XVI en ébène et bronze, surmonté d’une urne – Wallace Collection – Londres
  • Régulateur Louis XVI en bois de rose orné d’un bas-relief à l’antique et surmonté d’un char d’Apollon en bronze – Frick Collection – New York

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