DESSIN,NUS MASCULINS

DESSIN

ATTRIBUÉ À PIERRE PUVIS DE CHAVANNES (1824-1898)
ETUDE NUS MASCULINS
ENCRE BRUNE

Haut. 20 cm – Larg. 25 cm

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Pierre Cécile Puvis de Chavannes né à Lyon le 14 décembreet mort à Paris le 24 octobre 1898 est un peintre français.

Il est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du xixe siècle.

Pierre Cécile Puvis de Chavannes a été l’un des fondateurs de la nouvelle Société Nationale des Beaux Arts  en 1890.

La famille Puvis de Chavannes est une famille d’ancienne bourgeoisie originaire de Bourgogne. Elle a conservé le nom de sa terre de Chavannes.

Il est le fils de Marie Julien César Puvis, ingénieur des mines à Lyon, et de Marguerite Guyot, fille d’un négociant.

Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès d’Henry Scheffer. Il fait ensuite un second séjour en Italie et étudie brièvement auprès d’Eugène Delacroix, puis dans l’atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l’escalier de la Cour des comptes entre 1844 et 1848 (détruites en 1871). Il ne trouve véritablement sa voie qu’à l’âge de trente ans en réalisant le décor de la salle à manger de la résidence campagnarde de son frère (Les Quatre Saisons, Le Retour de l’enfant prodigue).

Puvis de Chavannes exécute la décoration de l’hôtel de ville de Paris en 1894.

Ses débuts au Salon, sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix. La première est achetée par l’État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du 19 ème siècle le plus brillant représentant. Ces œuvre sont conservées au musée de Picardie d’Amiens. À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu’il rencontre en 1856  ( Sans doute dans l’atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l’amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd’hui visible au musée des beaux arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomède la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l’hôtel de ville de Poitiers et pour la Sainte-Genevièvre du Panthéon de Paris.

Le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses, escalier du musée des beaux arts de Lyon.

Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l’hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l’hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s’ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Genevièvre (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l’escalier du musée des beaux arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l’amphithéâtre de La Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l’œuvre de Puvis en particulier à l’étranger.

Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d’un symbolisme novateur, il conquiert l’admiration d’une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu’Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Emile-André Menard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu’au jeune Pablo Picasso dont nombre d’œuvres de jeunesse lui sont redevables.

Plaque commémorative apposée au 89, avenue de Villiers à Paris.

En 1890, il refonde avec Jean-Louis Ernest Meissonier, Carolus Duran, Félix Braquemont, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société Nationale de Beaux Arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis Ernest Meissonier.

Il est nommé chevalier de la Légion D’honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d’honneur en 1882.

Il meurt le 24 octobre 1898 à 18 heures, trois mois après le décès de sa femme Marie Cantacuzène. Il est enterré au cimetière ancien de Neuilly sur Seine.

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